Si vous volez en zone peuplée, en mission pro, et que votre drone dépasse les 900 g… la classe C5 va vite devenir votre quotidien.
Pensée pour le scénario STS-01, cette classe ouvre la voie à des opérations plus complexes, mais aussi plus encadrées : marquage CE spécifique, autorisations obligatoires, formation rigoureuse.
En clair, c’est la classe des pros qui veulent voler en ville, en respectant toutes les cases. Voyons ce qu’elle implique (et pourquoi elle est aussi contraignante… que précieuse).
Classe C5 : de quoi parle-t-on exactement ?
La classe C5 regroupe des drones destinés à voler dans le cadre du scénario européen STS-01, c’est-à-dire en zone peuplée, dans un contexte professionnel et réglementé.
Critères d'un drone classé C5
Pour être conforme à la classe C5, un drone doit :
- peser moins de 25 kg,
- porter le marquage CE – Classe C5,
- embarquer un dispositif de limitation d’altitude,
- inclure une liaison radio fiable,
- répondre à des exigences strictes de construction et de sécurité,
- être livré avec une notice d’utilisation spécifique au scénario STS-01.
Autrement dit, ce n’est pas juste une étiquette. Le drone C5 est conçu pour voler dans des contextes exigeants, sur autorisation, avec des règles précises. Il ne s’agit plus de loisir ni même d’usage pro léger : on parle ici de missions à fort enjeu, comme l’inspection en agglomération ou le suivi de chantier urbain.
Où peut-on voler avec un drone C5 ?
Les drones C5 sont faits pour les missions pros en zone peuplée, dans le cadre du scénario STS-01 défini par l’EASA.
Concrètement, cela vous autorise à voler :
en agglomération,
près de bâtiments,
à moins de 30 mètres de personnes (voire 5 m en basse vitesse).
Mais attention : on est ici en catégorie spécifique. Vous devez :
faire une déclaration d’opération STS-01,
suivre une formation télépilote,
et utiliser un drone marqué C5 avec notice dédiée.
En clair, c’est la porte d’entrée pour des vols pros en ville — mais elle ne s’ouvre qu’avec une solide préparation.
Quelles conditions pour utiliser un drone C5 ?
Voler en classe C5 ne s’improvise pas. Pour exploiter ce type de drone, vous devez répondre à trois grands piliers réglementaires :
1. Une formation adaptée
Il vous faut le certificat théorique télépilote délivré par la DGAC, ainsi qu’une formation pratique en scénario STS-01. Pas de vol pro sans ça.
2. Un drone homologué C5
Votre machine doit être marquée C5, avec une notice STS-01, un dispositif de limitation d’altitude, un signal d’identification à distance, et un bon niveau de fiabilité globale.
3. Un cadre administratif solide
Vous devez déclarer votre opération STS-01 via AlphaTango, disposer d’un manuel d’exploitation, et respecter les limitations de vol imposées (hauteur, distance, proximité des tiers…).
Bref, c’est carré, exigeant, mais clair. Une fois en règle, vous pourrez voler là où très peu peuvent le faire.
Pour qui, et pourquoi opter pour un drone C5 ?
La classe C5 ne s’adresse pas à tout le monde.
Mais pour les entreprises du BTP, les bureaux d’étude, les experts en inspection ou les services d’urgence, c’est une vraie opportunité.
C’est le drone de ceux qui doivent :
voler en ville,
proche de bâtiments ou d’infrastructures,
avec des contraintes de sécurité renforcées.
Un drone C5 est le compromis idéal pour les pros qui veulent plus de liberté de manœuvre, sans basculer dans le très lourd (type drone C6 ou scénarios nationaux).
Autrement dit : si vous bossez dans des environnements urbains ou complexes, le C5 est votre sésame réglementaire.
En résumé
La classe C5 ouvre l’accès aux missions pros en zone peuplée, sans compromis sur la sécurité ou la légalité. Mais elle demande une vraie rigueur, un cadre clair… et un drone à la hauteur.
Besoin d’un coup de pouce pour cadrer votre activité en C5, ou vous former aux exigences du STS-01 ?
Chez Douze Drones, on vous accompagne à chaque étape.
