Piloter un drone, c’est génial… jusqu’au jour où un coup de vent l’envoie sur la voiture du voisin ou qu’une panne le fait chuter sur un toit.
Et là, la question se pose : qui paie les dégâts ? C’est justement le rôle de l’assurance drone : protéger le télépilote et éviter qu’un vol imprévu se transforme en casse-tête financier.
Voyons ensemble ce qui est obligatoire, ce qui est conseillé, et comment choisir la bonne couverture.
Qu’est-ce qu’une assurance drone et pourquoi en avoir une ?
L’assurance drone, c’est tout simplement une responsabilité civile aérienne : si votre appareil cause des dommages à une personne, un bien ou un autre aéronef, c’est l’assureur qui indemnise à votre place.
En clair : c’est le filet de sécurité qui évite de payer de votre poche en cas d’accident. Même en usage loisir, ça rassure de savoir qu’on est couvert.
Assurance drone : obligatoire ou pas ?
- Usage loisir : pas d’obligation légale si votre drone fait moins de 800 g. Mais attention, votre responsabilité peut être engagée ! Certaines assurances habitation couvrent déjà les drones, mais pas toujours → il faut vérifier.
- Usage professionnel : là, pas de débat : la responsabilité civile aérienne est obligatoire. La réglementation impose que tout exploitant (entreprise, freelance) soit assuré avant d’effectuer des missions rémunérées.
Comment bien choisir son assurance drone ?
Quand on compare les contrats, mieux vaut regarder :
- La responsabilité civile aérienne (cœur du contrat).
- Le plafond d’indemnisation (souvent 1 million € minimum).
- Les types de missions couverts (photo, BTP, inspection, formation, etc.).
- Les options utiles : couverture du drone en cas de casse, vol, perte d’exploitation, protection juridique.
Conseil Douze Drones : lisez toujours les exclusions (vol dans une zone interdite = pas d’indemnisation).
Combien ça coûte et où souscrire ?
Loisir : à partir de 30-50 € par an pour une RC de base.
Pro : compter en moyenne 150-300 € par an pour une couverture adaptée, plus si vous ajoutez l’option casse ou vol du drone. Vous pouvez souscrire soit auprès de votre assureur habituel, soit chez des assureurs spécialisés aéronautique.
Dans tous les cas, demandez une attestation écrite, car elle pourra vous être demandée en cas de contrôle.
Conclusion
En résumé :
- Pas obligatoire pour les loisirs, mais chaudement recommandé.
- Obligatoire pour les pros, sans exception.
- Choisir une bonne assurance, c’est protéger son portefeuille autant que son drone.
Chez Douze Drones, on vous accompagne non seulement pour devenir un télépilote compétent et responsable, mais aussi pour comprendre tous ces aspects pratiques qui font la différence sur le terrain.
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